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Le Carnaval des Enfants de Baume

Petite histoire...


Le Carnaval est né à l’initiative d'institutrices maternelles, Mmes Christienne, Lucile, Nicole et du directeur de l'école communale de Baume de l’époque, Richard Segers, leur objectif étant de sensibiliser les petits enfants au folklore local. C'est durant l’année scolaire 84-85, à l’approche du carnaval louviérois, que germa l’idée de célébrer le Laetare.

Après concertation, l’équipe pédagogique décida de choisir un thème, d’en faire un projet de classes et de travestir les enfants. Tout le petit monde se mit au travail et les costumes furent réalisés.

Le vendredi précédant le carnaval, les enfants se vêtirent de leur déguisement, se réunirent dans la salle de jeu et, dans une ambiance musicale produite par un vinyle et un tourne-disque, entamèrent la fête en chantant, en dansant et en organisant des rondes enjouées, le tout en présence de l’équipe pédagogique et de quelques parents ébahis et émerveillés. C’était un premier succès!

Encouragés par ce résultat, les enseignants prirent la décision de reconduire l’activité l’année suivante.

Entretemps, l’idée de « sortir» de la salle de jeu fit son chemin et des enseignants volontaires se mirent à la recherche d'instruments divers afin de créer une clique capable d’accompagner les enfants. Recherche fructueuse : les enfants, travestis sous un autre thème, gagnèrent finalement la cour et les farandoles s’enflammèrent. Des parents, curieux de voir leurs enfants si satisfaits et un personnel si motivé, décidèrent alors de créer un comité de soutien, sous l’impulsion de Jean- Pierre Daloze, un papa ravi, qui devint plus tard Echevin des fêtes. Ce fut le début de la grande aventure carnavalesque et d' une ampleur sans cesse grandissante !

Les années suivantes virent en effet cette joyeuse activité prendre tout son essor. Toutes les classes de l’école s’engagèrent dans le projet. Les premiers musiciens s’étaient groupés en batterie, jouant de mieux en mieux, sous la direction du directeur d’école Richard Segers, devenu « batteur de caisse» et d’enseignants tels Michel Pierart, Daniel Loux et Claude Dewinck.

Tout ce petit monde s’organisait et grandissait de concert. Les écoles voisines furent invitées : la sortie en cortège dans les rues voisines était née.

De carnaval en carnaval, l'événement grandit en participants et en spectateurs, pour atteindre jusqu’à mille enfants aujourd'hui, toujours travestis selon un thème choisi, encadrés par leurs enseignants et désormais accompagnés de batteries et musiques venues de tous les coins de la région...

En 2015, le carnaval de Baume a fêté son 30ème anniversaire.

A propos de Baume...


Baume est le plus ancien hameau, et à l'origine le plus populeux, de la commune de Saint-Vaast. Terme celtique ou roman, « Baume» recouvre la signification de « caverne», « grotte » ou encore « lieu creux ». Par extrapolation, on parlera de « vallon » ou de « brusque dé- pression».

Anciennement, le hameau se subdivise en deux territoires distincts, chacun se développant différemment de l'autre : l' « ancien Baume», situé en contrebas de lieux tels que « Houssu» ou « Redemont» ; et « Baume Jean Weste », la partie haute du hameau, qui s'est développée autour d'un ancien relais des postes du 18e siècle, géré par le Sieur Jean Weste.

Riche en terre plastique, le bas de Baume abritait ja- dis une poterie et une fabrique de produits réfractaires. Aux côtés de ces entreprises appartenant à la famille Lecat, on trouve des terres cultivées et une ferme imposante : la « Ferme Guyaux » ou « Ferme de Sars- Longchamps». Le haut de Baume, point culminant de La Louvière, situé à la limite de la commune d'Haine-Saint-Paul, revêtait un caractère commerçant.

Le carnaval de Baume peut être considéré comme l'ancêtre du Laetare. Dès 1850, un groupement folklorique y apparaît : ce sont les « Durmèlès», groupe composé de gilles primitifs et de « mascarades». De nombreuses sociétés, de gilles comme de fantaisie, y verront le jour par la suite, comme « Les Gilles de Baume», « Les Rajeunis du Rieu de Baume» « Les Gilles du Bouillon », « Les Joyeux Moufflus», les « Gais Matelots» et « Les Flaminds du Cras Culot »... pour ne citer que ces quelques exemples.

Riche d'un passé prestigieux en la matière, Baume compte encore un groupement folklorique aujourd'hui :
« Les Paysans de Baume », fondé vers 1985 à l'initiative de quelques instituteurs de l'Ecole communale et sous l'impulsion de Théo Stichelbaut.

C'est à la même époque et de même souche que voit le jour le Carnaval des Enfants dont nous vous avons relaté la petite histoire, lequel a su conquérir ses lettres de noblesse au fil des années jusqu'à devenir un rendez-vous incontournable pour petits et grands carnavaleûs!