Aller au contenu. | Aller à la navigation

Navigation

Navigation
Menu de navigation
Actions sur le document
Vous êtes ici : Accueil / Loisirs / Culture / Histoire / Houdeng-Goegnies

Houdeng-Goegnies

Houdeng-Goegnies est traversé par le Thiriau du Luc, le Thiriau du Sart et le canal du Centre (l’ascenseur hydraulique à bateaux n°1 se trouve sur le territoire de Houdeng-Goegnies).
Superficie : 888 hectares.
Altitude : entre 115m et 134m au-dessus du niveau de la mer.



Jadis, la localité s’appelait Goegnies, mais au XIVe siècle, on lui ajouta le nom de Houdeng pour éviter la confusion entre le village et les terres, propriété du seigneur du Roeulx sur le territoire de Houdeng-Aimeries.
Pour les personnes plus âgées de la région, aucune confusion n’est possible, en effet, il désignent Houdeng-Aimeries par «Houdè» et Houdeng-Goegnies par «Goegnère ».

«Houdeng» désigne un endroit couvert de houx, une houssaie.
Quant au mot « Goegnies », il faut le diviser en deux pour retrouver ses racines. La terminaison « -egnies » (= le suffixe latin « -acus ») désigne une appartenance, une idée de possession. Le radical « Go » désigne de toute évidence le nom du possesseur. Il s’agirait ici d’un certain Gunius, Goeius ou Goeuss.
Goegnies aurait, donc, pour origine la villa d’un belgo-romain du nom de Goeius ou dans un autre cas, Goegnies aurait été la parcelle de terre reçue en récompense par un guerrier franc pour sa bravoure lors de l’assaut de cette même parcelle. Une telle parcelle est appelée un mansal.

Une très ancienne dénomination locale du vieux Goegnies confirme cette hypothèse.
Une veille ferme, aujourd’hui démolie, s’appelait «La Cense de la Salle». Il est certain que les mots « sal, sala » désignaient chez les Francs la demeure d’un possesseur d’alleu salique (c’est-à-dire d’une terre libre d’hommage, donnée en récompense lors d’une conquête). Donc, l’hypothèse précitée peut être acceptée comme telle.

Comme la plupart des localités envisagées dans cette monographie, Houdeng-Goegnies était divisé en plusieurs seigneuries. La seigneurie principale, qui appartenait à celle du Roeulx, fut la propriété successive des Roeulx-Hainaut, des comtes du Hainaut (1337), des Croÿ (1432-1796).
Quatre autres seigneuries possédaient des biens dans la localité : la seigneurie du Sart (dont deux seigneurs sont restés célèbres dans l’histoire du Hainaut : Gilles du Sart, père et fils), celle de la Puissance, celle d’Elers et celle de Malapert.
Les abbayes de Saint-Feuillien (Le Roeulx), d’Aulne, de Saint-Denis-en Broqueroie et de Bonne-Espérance possédaient, également, des biens fonciers dans le village.

Houdeng-Goegnies fut pillé et détruit lors des guerres religieuses et celles de Louis XIV (1683-1685).

La Chronique de Bonne-Espérance atteste qu’en 1299, l’exploitation de la houille était déjà présente sur le territoire de la localité (Gilles du Roeulx autorisa l’exploitation par l’abbaye de ses terres). L’exploitation charbonnière se poursuivit de façon continue jusqu’au XVIIIème. A cette époque fut créée la Société Charbonnière de la Barette qui obtint l’autorisation d’exploiter sur le territoire d’Houdeng-Goegnies. Le Charbonnage de la Barette fut racheté en 1850 par la Société des Charbonnages du Bois-du-Luc. L’activité charbonnière cessa définitivement avec la fermeture de la Société du Bois-du-Luc en 1959.

Jusqu’en 1803, la paroisse d’Houdeng-Goegnies dépendait de celle de Houdeng-Aimeries et constituait ainsi un secours de cette dernière. Avec le décret de 1803 édifiant Goegnies en paroisse distincte elle fut rattachée au décanat du Roeulx.

Le canal qui borde le territoire de Goegnies fut mis en service en 1839.

Houdeng-Goegnies est aussi le siège de l’ascenseur n°1 du Canal du Centre.

Outre l’industrie charbonnière, de nombreuses activités industrielles complétaient la vie économique de la localité : des verreries et des constructions métalliques (Verreries du Centre, Fonderies du Centre, ...). Actuellement, il n’en subsiste que quelques-unes.

Depuis le 1er octobre 1986, Garocentre, plate-forme multimodale (eau - route - chemin de fer) a été aménagée a proximité des autoroutes de Wallonie et Bruxelles-Paris ; ce qui favorise fortement les échanges économiques internationaux. Ce zoning d'activités économiques est actuellement en pleine expansion.