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Dessin

Ianchelevici n'envisage pas le dessin comme une étude préliminaire à une sculpture mais comme une oeuvre en soi.  Il dessine au crayon jusqu'à la fin des années 50 puis emploie l'encre de Chine, voire parfois le feutre. Ces deux types d'expression graphique, l'une expressive au trait nerveux, l'autre beaucoup plus linéaire et sereine correspondent aux deux grandes périodes abordées en trois dimensions.
Ianchelevici dessine en sculpteur. Il aborde le graphisme en terme de volume et d'espace. Ses dessins se caractérisent par une grande économie de moyen : un simple trait esquisse la silhouette du modèle sans aucune trace de repentir.
L'artiste a ramené de nombreux dessins de ses voyages en Afrique. Chacun est une observation profonde du modèle. Avec un sens du raccourci étonnant, l’artiste détermine une ethnie. Ses sujets, portraits, maternités, scène de la vie quotidienne, sont généralement isolés ou disposés par petits groupes, dessinés le plus souvent dans leur simple nudité. Aucune anecdote ni décor ne préside à la représentation.
Excellent portraitiste, Ianchelevici a dessiné de nombreuses personnalités du monde politique, artistique, littéraire belge et étranger. Réalisé librement ou sur commande, le portrait témoigne d'une réelle connivence entre l'artiste et son modèle.
L'artiste a énormément produit, le musée de La Louvière conserve deux mille oeuvres graphiques, l'Université de Liège en conserve six mille auxquelles s'ajoutent tous les dessins appartenant à des collections privées.
Destinés à l’obscurité d’un carton en raison de leur fragilité, les quelques deux mille dessins du musée Ianchelevici sont présentés au public, par roulement, dans deux salles qui leur sont en partie consacrées.