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La naissance d'un musée

Le musée présente de manière permanente les multiples facettes de l'oeuvre de l'artiste d'origine roumaine Idel Ianchelevici (1909-1994): le dessin, la sculpture ( modelages en plâtre, sculptures en bronze et tailles directes en pierre et en marbre) mais aussi la vie de l'artiste, les grandes étapes de sa carrière, ses apports à la numismatique et à la philatélie.

L'origine d'une collection

Dès 1983, Ianchelevici envisage de garantir l'intégrité de son oeuvre par une légation, dans le but de constituer, en Belgique, un musée consacré à son oeuvre. En 1984, son épouse et lui créent la Fondation Ianchelevici dans cette perspective. Le siège social de cette Fondation est établi à La Louvière, ville dans laquelle l'artiste avait maintenu des liens d'amitiés avec des autorités politiques. C'est en effet le louviérois Alexandre André, Député Permanent et ancien Echevin des Beaux-Arts de La Louvière et L'Echevin Roger Roch qui, en 1939, avaient acheté pour le compte de la Ville la sculpture L'Appel. Depuis, l'artiste avait exposé à plusieurs reprises à La Louvière.

La naissance d'un musée

Le bâtiment qui abrite le musée est l'ancien Palais de Justice de la ville. De style néoclassique, il a été construit en 1900 pour répondre aux besoins d’une population alors grandissante. Depuis 1869, le développement de La Louvière s’accompagnait d’une hausse importante des affaires de justice, réglées jusque là au siège de la Justice de Paix de la Ville du Roeulx.
Le 16 février 1901, le journal Les Nouvelles informait ses lecteurs que le Conseil des Prud'Hommes et les services de Justice étaient transférés dans le nouveau bâtiment. Pendant 76 ans, le palais de Justice a vécu au rythme des audiences. Demeuré opérationnel durant les deux guerres, le bâtiment a connu en 1945 une brève occupation de quinze jours par la Kommandantur allemande venue s'installer au rez-de-chaussée dans les bureaux et au premier étage, transformé pour l'occasion en dortoir. Par la suite, la chaufferie au sous-sol a servi d'abri à la population durant les alertes, l'entrée se faisant par un passage latéral.

En 1977, la magistrature quittait les lieux, un nouvel avenir se profilait !

C'est au Bourgmestre, Léon Hurez, l'ami de longue date que revient la décision de transformer le palais de Justice en musée.

Le bâtiment a dû être modifié en vertu d'impératifs muséologiques précis. Le sous-sol a été étançonné, certaines sculptures pesant près d'une tonne. Les travaux ont débuté en avril 1986 pour s'achever quelques jours avant l'inauguration, le 15 mai 1987.