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Edifices remarquables

L'Hospice Plunkett de Rathmore

L’hospice Plunkett de Rathmore doit son étrange nom à son fondateur Goswin Charles Patrick Plunkett de Rathmore, un des membres de la société charbonnière dont la famille était d’origine irlandaise.
En 1858, G.C.P. Plunkett de Rathmore rédige un testament concédant une bonne parties de ses participations financières dans le Charbonnage de Bois-du-Luc à la construction d’un hospice pour subvenir aux besoins et aux soins des anciens ouvriers, des deux sexes, qui ont contracté des infirmités lors de leur travail au service de la Société.
Après le décès du généreux donateur en 1859, les travaux de construction commencèrent et en septembre 1861, Bois-du-Luc fêtait son inauguration.
Les plans du bâtiment furent réalisés par l’architecte Poly dans un style éclectique. Le corps central est composé de deux ailes. L’entrée s’ouvre sur un avant-corps surmonté d’un fronton triangulaire et d’un clocher (qui marque l’emplacement de la chapelle de l’hospice).
Le bâtiment a surpris par sa quiétude et la verdure qui l’entourait; en effet, il tranchait totalement avec le décor sombre et poussiéreux du Carreau de la mine.
Jusqu’en 1909, l’hospice n’a pas seulement le rôle de maison de retraite, il fait aussi fonction d’hôpital. Il abritait entre 20 et 40 pensionnaires.
Selon les voeux du fondateur, l’hospice est desservi par des religieuses : les Soeurs de la Providence de Gosselies.
Avec la fin de la Société Charbonnière, l’hospice fut fermé.
Actuellement, les locaux de ce petit bijou architectural sont occupés par les Archives de la Ville et du CPAS.


 

La Ferme Delsamme

Sur la vieille place de Strépy, la ferme Delsamme (17ème siècle) attire le regard, avec son cadran solaire accroché au pignon. Récemment rénovée, elle abrite aujourd'hui une entreprise de formation par le travail (entretien des espaces verts, maraîchage biologique, ouvriers polyvalents et techniques du spectacle) du CPAS de La Louvière.


 

La Ferme du Coq

C’est en 1157 qu’un seigneur de St-Vaast est mentionné pour la première fois dans un manuscrit.
La famille noble de St-Vaast s’était établie dans une grande propriété terrienne, connue aujourd’hui sous le nom de la Ferme du Coq, près de l’église. Le bâtiment actuel a été reconstruit au 18ème siècle sur les fondations du château. Il est en briques chaulées. Un portail donne accès à une cour intérieure entourée des bâtiments rectilignes et à un seul niveau.

L’Eglise romane et la Ferme du Coq de Saint-Vaast sont aujourd’hui des bâtiments classés.


 

La Ferme Sars-Longchamps

Bien que ses origines remontent au Moyen Age, les bâtiments datent du 18ème siècle. Une de ses granges a été classée Patrimoine historique. A quelques pas du centre-ville, elle offre un havre de tranquillité aux personnes qui s’arrêtent pour se restaurer au sein d’un des établissements qui y ont élu domicile !


 

La Résidence De Wolff de Moorsel

La seigneurie principale du village de Trivières fut la propriété de plusieurs grandes familles, parmi lesquelles figure la famille de Wolff de Moorsel (composée de descendants directs des rois d’Irlande).Ils disposaient d'une très belle propriété seigneuriale, visible aujourdhui au sein du Parc de Trivières.
L'Hôtel de Ville de Trivières y a un temps été installé.La vaste demeure abrite aujourd'hui le CeRAIC, Centre régional d'Action interculturelle du Centre.


 

L'ancienne Gare de Haine-Saint-Pierre

La gare n’a pas toujours occupé l’emplacement qu’elle occupe aujourd’hui.
La première gare était située près du hameau de Baume et portait le même nom; cette gare avait été construite en 1848 pour desservir la ligne La Louvière-Bascoup; elle fut désaffectée en 1860, lors de la création de la seconde gare de Baume. La situation de cette deuxième station était plus ou moins semblable à l’emplacement de la gare actuelle.
Le qualificatif de « gare d’Haine-Saint-Pierre » fut utilisé pour la première fois en 1866.Une troisième gare remplaça la précédente, c’est celle que nous pouvons voir actuellement en traversant la localité. Cette dernière à été construite en 1885-1886. Jusqu’à sa fermeture définitive en 1982, la gare d’Haine-Saint-Pierre fut un important noeud ferrovière et compta une grande gare de formation.L’arrêt d’utilisation de la gare est dû à la création d’une nouvelle gare ferrovière à quelques centaines de mètres de là, c’est la gare de la Louvière-Sud.Le site a été racheté par la commune de La Louvière en 1985. Celle-ci a rénové les bâtiments et depuis 1989, ils abritent une des antennes de l’Ecomusée Régional du Centre dédiée à l’Interprétation de la Construction et la Vie ferrovière.
Le Centre d’Interprétation de la Construction et de la Vie ferrovière abrite des expositions permanentes. Dans les deux anciennes salles d’attente, on peut visualiser des panneaux explicatifs retraçant l’historique et l’évolution de la construction ferrovière, des tableaux retraçant la journée type d’un cheminot, des anciens outils pour rail sont exposés ainsi que des modèles réduits de trains et de gares,...
Outre ce petit musée témoignant d’un riche passé économique et social pour Haine-Saint-Pierre, une partie des locaux de la gare est occupée par le Cercle d’Histoire Henri Guillemin, qui contribue à la sauvegarde du patrimoine culturel et folklorique en publiant de nombreux recueils consacrés à l’histoire et à la vie régionale.